Le ghosting est un phénomène qui a significativement augmenté au cours de ces dernières années. Ce terme fait référence à une situation où le candidat (ou le recruteur) arrête soudainement de communiquer lors du processus de recrutement. Selon des études sorties en 2021, 50% des candidats ne se sont pas présentés à leur entretien, 46% n’ont plus répondus aux recruteurs, 22% ont accepté un poste mais ne se sont pas présentés à leur premier jour et 19% ont accepté une offre mais n’ont jamais signé de contrat.
Les raisons du ghosting peuvent varier. Chez le candidat, cela peut être lié à une perte d’intérêt, un processus de recrutement trop long ou un autre poste offert par exemple. Le recruteur, quant-à-lui, peut ghoster un candidat s’il sent qu’il n’est pas assez intéressé ou que le poste ne lui conviendrait pas.
De plus, la génération Y préfère de plus en plus travailler en freelance plutôt que de chercher un métier traditionnel. Cela peut aussi être une autre cause de ghosting car les potentiels candidats et recruteurs ne s’engagent pas forcément dans un processus de recrutement.
Une autre explication possible serait le changement de nature du travail. Avec la montée du télétravail et des emplois du temps flexibles, les candidats peuvent se sentir moins attachés à leur travail ou à leur entreprise. S’ils trouvent une meilleure opportunité ailleurs, il est fort probable qu’ils ghostent le recruteur.
Afin de lutter contre cette tendance, les recruteurs peuvent faire en sorte d’améliorer l’expérience candidat. Cela peut inclure : des mises à jour régulières sur le statut du processus de recrutement, une transparence totale sur ce qui est attendu et bien évidemment un traitement professionnel et respectueux. Les candidats, eux, devraient plus communiquer avec les recruteurs (répondre rapidement aux emails et appels, être honnêtes sur leurs disponibilités et leurs intentions…).